Le frelon asiatique

Pour freiner sa propagation, signalons sa présence !

Qui est le frelon asiatique ?

Le frelon asiatique est arrivé en France en 2006 (dans le Lot-et-Garonne) avec une cargaison de poteries expédiées depuis la Chine.

Depuis, il est rapidement parti à la conquête de l’Europe.

Il est arrivé en Rhône-Alpes en 2011 (2868 nids signalés en 2020), puis en Haute-Savoie en 2018 et a été signalé dans le bassin genevois en 2020.

Aujourd’hui, présent sur tout le territoire français, il se répand sur les pays limitrophes.

  • Il n’est pas plus agressif que les autres frelons et guêpes.
  • Ne pique que quand il est dérangé.
  • Piqûre non mortelle pour un adulte sauf en cas d’allergie.
  • Attention aux bébés et jeunes enfants !

Le frelon asiatique représente une menace grave pour la biodiversité car il détruit un grand nombre d’insectes pour nourrir son couvain. Redoutable prédateur des abeilles domestiques, il peut détruire une ruche en 2 semaines.

Comment s’organise la lutte ?

La surveillance de cette espèce et la destruction des nids est pilotée par la FRGDS (Fédération Régionale des Groupements de Défense sanitaire).

Son but : freiner l’expansion du frelon asiatique.

5 pièges ont été posés sur la commune d’Annemasse en avril dans le cadre de la lutte contre le frelon asiatique. Ils resteront en place jusqu’en automne.

Ces pièges font partie des 5 000 pièges achetés par le département pour une somme totale de 300 00 euros puis distribués aux apiculteurs qui en assureront la pose et la gestion tout au long de l’année. Il est à noter que la Haute-Savoie est le 1er département à lutter efficacement contre cet insecte au tout début de son expansion chez nous. 47 nids ont été détruits l’an dernier. Ces pièges sont sélectifs afin de ne pas prendre d’autres insectes ; le frelon européen, plus gros, ne peut pas y entrer, l’abeille et les autres insectes, plus petits, peuvent en ressortir sans problèmes.

C’est l’association gestionnaire du rucher municipal « l’Abeille du Salève » qui a posé ces pièges sur 5 sites disséminés à Annemasse, dont 4 sur les espaces publics (parc Montessuit, jardins familiaux de Romagny et du Planet, centre horticole).

Chaque semaine, son référent passe voir chaque piège pour s’assurer qu’il reste attractif (nourriture-appât présente) et voir si un frelon est prisonnier. Dans ce cas, le signalement est remonté au référent départemental et peut aider à localiser un nid proche pour ensuite le détruire.

Ces pièges contribuent à la lutte sur 2 périodes de l’année :

  • au printemps : pour chaque reine fondatrice piégée, c’est un essaim d’environ 5000 frelons qui ne sera pas créé dans l’année ;
  • en automne : chaque frelon piégé fait baisser la pression sur les abeilles qui constituent l’essentiel de leur alimentation (un essaim de frelon mange environ 12 kg d’insectes par an).

 

Pour votre sécurité :
- n’approchez pas de ces pièges, ne les touchez en aucun cas.
- s​​​​​i le piège est à terre ou abimé, prévenez l’accueil de la mairie (04 50 95 07 00).

Comment reconnaître les nids ?

Il y a deux sortes de nid durant l’année :

  • Au printemps : le nid primaire est petit (taille d’une orange) et situé à hauteur d’homme. Le trou d’entrée se situe à la base.
  • Dès le début de l’été : le nid secondaire est plus gros (jusqu’à 80 cm de diamètre) et souvent situé très haut vers la cime des arbres. Petit trou d’entrée latéral.